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Exposition Virtuelle Permanente/Catherine Ducreux Un Sculpteur d'avant garde

Catherine Ducreux Un Sculpteur d'avant garde

ZoomCatherine Ducreux

Au coeur du village de Cadolive, en contre bas de la place de la fontaine et à coté d'un ancien lavoir entièrement restauré, vous allez découvrir un atelier de sculpture hors du commun.

Dans l’antre de cet atelier de sculpture vie Catherine Ducreux artiste autodidacte entourée par ses œuvres qui méritent le détour.
Des Sculptures en pierres, en Bronzes ou en terres, sans oublier les peintures ne vont pas vous laisser indifférents.


Elle joue à la perfection une partition avec des « rondeurs » comme notes de musique.
Je vous engage vivement à venir découvrir son œuvre.
 
CS ------------------------------

Chez Catherine Ducreux, la chronologie n’est d’aucun secours. Les styles et les sujets ne se répartissent pas docilement en périodes et en phases.

Aucune évolution linéaire ne se distingue, aucune progression raisonnée ne transparaît. Elle sculpte à sa guise, taille la pierre selon son désir ou modèle la terre selon l’urgence du moment.
Elle exécute ses créatures avec jubilation : les poses d’une danseuse orientale, les facéties d’un clown musicien, la langueur des baigneuses au torse nu.
Pour elle, c’est affaire de canons et de proportions plus que de style, affaire de hanches ovales, de cous et de bras tout en rondeurs, de cuisses colossales et de ventres proéminents, figurines tendres qu’elle rehausse de couleurs vives et acidulées.
Les terres cuites et les bronzes de sa " manière classique " apportent la preuve qu’elle n’ignore rien de ses lointains prédécesseurs hellénistiques et renaissants. Dans ses nus comme dans ses maternités, le marbre est poli, le bronze caressant, la terre cuite suggère le grain de la peau.

Elle ne se soucie guère de renouveler le sujet, mais seulement que ce dernier puisse servir de prétexte à la sensualité des galbes et des attitudes.Avoue-t-elle manquer de persévérance ?

À la vérité, elle se complaît dans une rébellion qui pourrait dissimuler au spectateur distrait les véritables influences de son invention et de sa généalogie. Car elle transpose dans la pierre et la glaise les femmes géométrisées d’Henri Laurens et la figuration elliptique de Manolo, ses directeurs de conscience ; et dans ses dessins préparatoires, qui procèdent tantôt de l’ordre de l’esquisse tantôt de celui de la répétition, elle cherche à égaler la virtuosité de son père, dessinateur fécond et photographe inspiré.

À coup sûr, quand elle avait trente ans, lorsqu’elle commença d’apprivoiser les formes, elle s’est passionnée pour l’art nègre, le Roumain Constantin Brancusi et l’Anglais Henry Moore. Elle y a certainement puisé, à ce moment-là, en 1983, l’alliance d’un érotisme doux, pur, et d’une sorte de fantaisie simple, primesautière, qui s’expriment dans les courbes plantureuses de ses naïades en vacances chez le Monsieur Hulot de Jacques Tati et dans les enlacements de ses déesses-mères d’une si troublante séduction qu’on les jurerait Vénus des Cyclades.
En cela, sa sculpture est et sera toujours d’avant-garde, telles les idoles de Naxos.

Claude Darras, critique d’Art

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